La robotique est considérée comme l’une des prouesses de l’industrie technologique. Découverte en 1960, la robotique peut être définie comme l’automatisation des tâches dans l’industrie dans le but de réduire la pression et les charges des ouvriers.
Ces machines sont capables de réaliser un certain nombre de tâches, avec une grande autonomie. Cette automatisation offre plusieurs avantages, notamment lorsqu’il s’agit d’actions répétitives, mais présente aussi, certaines limites : faible capacité d’adaptation, manque de flexibilité, faible versatilité…
L’enjeu des robots collaboratifs c’est de mettre la machine au service de l’homme. Bien que relativement autonomes, les robots vont se soumettre à l’homme et perdent, ainsi une partie de leur autonomie pour être des cobotiques.
Robots collaboratifs Vs Robots industriels
La robotique collaborative a connu des progrès considérables ces dernières années, notamment dans le cadre des travaux ISS (Information, Structures, Système). Également dit, cobot, ce type de robot a tendance à dominer un modèle plus ancien : le robot industriel.
Le robot collaboratif, à la différence du modèle classique, est développé pour travailler en collaboration avec les humains, tandis qu’un robot industriel reste enfermé dans son enceinte par mesure de sécurité.
L’autre différence entre un cobot (robot collaboratif) et un robot industriel, c’est que les cobots ne remplacent pas les humains, bien au contraire, ils les valorisent. L’utilisation du robot collaboratif dans l’automatisation de l’industrie technologique, permet à l’humain de développer ses compétences et se consacrer à des tâches plus “humaines”, telles que la programmation du robot !
Côté sécurité, un cobot est programmé de manière à assurer la sécurité de ces coéquipiers humains. Il s’arrête immédiatement en cas de danger, ce qui limite les risques d’accidents de travail.
Les cobots, ces robots collaboratifs simples à utiliser
L’un des plus grands avantages des robots collaboratifs, c’est leur simplicité. En effet, les cobots favorisent la facilité de programmation, au moment où les robots industriels, requièrent des compétences avancées.
Par exemple, l’utilisateur peut “apprendre” au cobot de reproduire un geste donné avec son bras. Le robot collaboratif va alors, enregistrer ce mouvement, et le reproduire simplement !
Ainsi, un cobot n’exige pas de compétences pointues, mais plutôt du bon sens humain.
Les robots collaboratifs sont plus flexibles
On privilégie les robots collaboratifs dans l’automatisation de l’industrie technologique, également pour leur flexibilité. Contrairement au robot industriel qui est programmé pour une seule tâche, le robot collaboratif peut être impliqué dans de nombreux projets, puisqu’il peut être :
- Réinstallé ;
- Intégré ;
- Reprogrammé ;
D’ailleurs, cette polyvalence lui permet de travailler selon deux modes différents : coopératif ou collaboratif.
Le robot collaboratif pour une ergonomie de travail
Comme on a pu le voir plus haut, l’atout majeur du robot collaboratif réside dans sa flexibilité. Il permet donc de réduire la pression des tâches pénibles pour les collaborateurs humains en réalisant les tâches les plus compliquées ou les plus désagréables à leur place. Ceci permet aussi de réduire les risques des troubles musculo-squelettique (TMS).
Au final, il ne faut pas oublier que les robots collaboratifs possèdent aussi des limites, comme leur faible charge et leur vitesse réduite.